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Notre premier arrêt en Martinique fût Saint Pierre, ancienne capitale économique et culturelle, qui fût littéralement ravagée en 1002 lors de l’éruption de la montagne Pellé. La Martinique, dont le nom signifie “Ile aux fleurs", est comme le reste des Antilles françaises; prise en charge et assumée par la France. Ce qui l’a fait bénéficier d’avantages sociaux qui influencent le niveau de vie. Grâce à son infrastructure moderne, elle est devenue un des principaux lieux de rassemblements pour la navigation de plaisance aux petites Antilles. Notre deuxième arrêt fût donc la Baie des flamants. Un mouillage mal protégé et encombré d’une multitude de bateaux aux équipages fantastiques dans une eau sale.
Mais il y a là aussi tous les copains, ce sont les grandes retrouvailles Andromède et Bink arrivés de Dakar, Oxygène un Belge qui fait la même route que nous depuis les Baléares. Rachaba, un autre bâteau avec trois enfants à bord, ils devaient être parti dans le pacifique, Celimess des cannaries, Sanja, Zarouk, et bien d’autres encore qui connaissent le Miridrouchba.

En face de nous il y a la ville de “Fort de France” qui offre peu d’attrait pour des gens comme nous qui craignions le bruit et les embouteillages. Par contre on y trouve toutes les possibilités de ravitaillement. Ce sera donc pour nous avant tout une escale technique avant l’arrivée de Maman Clabots, Aurore et Michel, qui viennent passer les vacances de Pâques sur le bateau. Le Week-end on ira à l’anse d’Arlet, à quelques milles de Fort de France, où l’eau est claire et où l’on profite d’une belle plage et d’excellentes glaces au coco faite dans de vieilles sorbetières en bois actionnées manuellement.
Nous avons prévu un programme chargé pour le séjour de Maman, Michel et Aurore, car nous pensons les emmener dans les Grenadines en faisant au préalable escale à St. Lucia qui a un littorale splendide avec de nombreuses criques et plages. Nous y verrons Castries, sa capitale avec son marché Marigot la crique carte postale, et puis les fameux 2 Pitons. Nous sauterons l’île de Saint Vincent, qui bien que jolie, n’offre pas toujours la sécurité aux plaisanciers, ce qui n’est guère encourageant avec la famille à bord.