Les Antilles Hollandaises

Notre prochaine escale fût les Antilles Hollandaises. Depuis certaines histoires, ces îles auraient été très vertes jadis. Actuellement elles sont comme celles du Venezuela d’un aspect sec et aride. Les Hollandais y ont laissé bien des choses. Les gens y sont gentils et accueillants, ils parlent pour la plupart, Papimento, Hollandais, Anglais, et Espagnol. Il y a là de quoi se faire des complexes. Les îles Hollandaises sont propres, les maisons bien entretenues, et les barques de pêcheurs joliment peintes.

Bonaire

Bonaire compte 9.000 habitants. Le premier revenu de l’île est le tourisme. Il y a une grande Saline dans le sud et un parc dans le nord. Les eaux très claires sont-elles aussi considérées comme parc naturel. On pourra regarder, mais pas toucher.

L’intérieur est recouvert d’une mince couche de terre rouge sur laquelle poussent des épineux très résistants à la chaleur. Surtout des cactus, des merguites et puis ses fameux dividiri, arbre très sec couché par le vent de l’alizé. Le nord est plus vallonné, et entrecoupé de jolies baies tel que Boca Cocolistti, où nous trouverons des milliers d’escargots d’eau douce, espèce que l’on ne trouve que dans les Antilles Hollandaises. Le parc est avant tout une réserve d’oiseaux il y a des colibris, perruches, perroquets, figuiers, et puis ses magnifiques flamants roses, qui se nourrissent dans la lagune. Ils vivent en groupe de 6 à plusieurs dizaines. Nous sommes mouillés devant krolendijk, la capitale, mais avant de quitter Bonaire, nous montons mouiller à Slagbaai qui se trouve dans le parc. Cela nous permet de profiter du parc en dehors de ses heures de visite. Nous visitons avec le conservateur du parc, une ancienne saline, et une maison où l’on traitait autrefois les aloas ou agaves, genre de cactus servant à la médecine. Mais nos meilleurs moments, nous les passons sur la lagune à observer les flamants roses qui marchent lentement et en cadence, pendant que leur cou long et gracieux va de droite à gauche et que leur bec filtre l’eau pour en retirer les larves dont ils se nourrissent.
Les fonds sous marins, sont assez jolis, mais deviennent rapidement eaux profondes de 40 m. Nous y voyons peu de poissons par rapport aux Aves et Rocques. Mais ce n’est pas bien grave puisqu’on est là avec des bombonnes et seulement pour regarder. Daniel trouvera pourtant une petite tortue que l’on ramènera au bateau pour la montrer aux enfants avant de lui rendre la liberté.
Nous avions prévu un à deux jours d’escale à Bonaire, nous sommes restés plus de dix jours dans cette île enchanteresse.

Curacao

Devant Curacao, il y a Françis qui nous attend pour nous prendre en remorque au travers d’un étroit chenal qui nous conduira a Spaanse Water. Spaanse Water, est un grand plan d’eau intérieur qui abrite quatre Yacht Clubs autrefois très accueillant, mais devenu quelque peu réticent depuis que certains navigateurs de passage tel que Antoine, y sont partis en laissant des ardoises. Après que nous sommes ancrés parmi les autres voiliers de passage, nous allons a tout hasard nous présenter au Yacht-club de Jan Sofat. Derrière le bar, il y a ce week-end là Théo, Hilda, Kort, qui de suite nous offrent à boire. Après avoir blagué sur les Belges, ils obtiennent pour nous, l'accès au ponton et la possibilité de prendre de l’eau.

 

 

Ils nous présentent Julia Smulders qui nous propose de nous emmener dès le lendemain au cours. Julia nous apprend qu’on est le seul yacht étranger accepté au club. Nous rencontrons aussi Ron et Riet Bascentz avec qui nous lions très vite amitié. Nous sommes depuis une demi-heure au bar et j’en suis à la quatrième bière que l’on m’offre, et on refuse toutefois que j’en paye à mon tour. Avant de les quitter, Théo Kort me demande si j’ai d’autres problèmes. A tout hasard je lui parle de mon inverseur. Il est chef du personnel du service technique de la KLM, et il lui a suffit de 4 jours pour trouver et faire venir, sans frais d'envoi, de Miami, les pièces que je cherche depuis les Canaries.

Curaçao, un nom qui fait rêver, et pas seulement pour sa liqueur d’orange. A comme capitale, Willemstad, qui ressemble à une belle petite ville hollandaise. Ses maisons hautes colorées et très pittoresques, donnent sur des canaux où vient s’amasser un marché flottant de légumes venant du Venezuela. Un large canal traverse Willemstad. Son entrée est barrée par un étonnant pont flottant, qui s’ouvre pour laisser pénétrer d’interminables pétroliers dans ce quatrième plus grand port du monde, qui abrite des raffineries de la Shell et Drydock, un important chantier naval de réparation. Ses deux- derniers sont-les ressources principales de l’île. Ceci grâce au fait que Curaçao possède les meilleurs abris naturels des caraïbes et un régime politique extrêmement stable.


Nous avons retrouvé au mouillage un tas de bateaux copains. Il y a Iorana, Oward, Marie-Pauline, Tarkus, et bien d’autres copains. Barbara n’aura jamais eu autant d’enfants avec qui jouer. Bien que nous formions une bonne bande, nous passerons plus de temps avec les gens à terre, car nous avons rencontré plus de monde à Curaçao que dans tout le reste des Antilles. Nous ne sommes pas habitués à autant de gentillesse. Julia passera plus de 8 jours pour trouver les meilleures conditions pour notre ravitaillement en prévision du pacifique. Elle nous fera aussi visiter l’île. Ron me demande de faire une liste avec mes problèmes et passera une journée à parcourir la ville avec moi pendant que Mireille fait la lessive dans leur machine. Comme il s’absente la semaine prochaine pour New—York, il me laisse dispo de sa voiture, pendant que je travaille sur son bateau. Il est pharmacien et me fournira ses prix d’achat. Il me fait cadeau de matériel pour le bateau et puis c’est encore lui qui me trouvera un travail bien rémunéré, ce qui permet de refaire une santé à la caisse de bord. Nous retrouvons Tijs et Edith du Sandetie rencontré à Noël aux Canaries. Ils ont un deuxième enfant et on stoppé le voyage. Ils font tout afin qu’on puisse réaliser ce rêve du pacifique, qu’ils ne feront plus. Edith emmènera aussi Barbara à l’école de son fils. Le consul Belge vient visiter le bateau et nous invite à dîner.
Carlos me donnera toutes les pointures nécessaires pour le bateau. Monsieur Dam pour qui je travaille et avec qui nous avons sympathisé, nous prête sa chevrolet


En dehors de mon travaille à terre, nous passons aussi du temps à préparer la suite du voyage. Marie-Pauline et Amanté, nous consultons des catalogues, des cartes, échangeons des cartes et faisons des photocopies. Nous commandons un nouveau jeu de voiles à Hong Kong, des légumes déshydratés que l’on espère recevoir à Panama. Nous recevons aussi beaucoup de monde à bord, et sommes souvent invités à terre, pour visiter bureaux d’architecture de Jacques, le mari de Julia, pour différentes soirées, dont l’anniversaire de Ron ou alors au restaurant avec monsieur Dam et son fils Auke, venu passer ses congés sur l’île. Ou encore pour aller au ballet avec Tijs et Edith. Tous ses bons contacts, avec tant de gentillesse matérielle deviennent encore plus que ça. “Nous lions de vraies amitiés”. Pendant ces deux mois à Curaçao, nous avons reçu dans une atmosphère des gens de terre et profités des avantages de la civilisation moderne. Mais nous avons vite pris le mauvais pli, et nous sommes plus nerveux. Je crois qu’on veut en faire trop. Alors l’envie nous prend de poursuivre la route du voyage. Avant de quitter Curaçao, nous faisons une fête d'au revoir.
Nous serons plus de cinquante à bord. Curaçao aura été pour nous une île très attachante et nous y laisserons beaucoup d’amis que nous n’oublierons jamais

ARUBA

En quittant Curaçao il y avait à bord du “Miri”, Mireille, Barbara, et moi, mais aussi monsieur DAM et son fils Auke, qui nous accompagne jusqu’à Aruba, et puis Minou, que nous emmènerons pour Barbara.

Nous marchons vent arrière à six noeuds, le bateau est confortable. Nous voyons avec un peu de mélancolie s’enfoncer Curaçao derrière l’horizon, mais nous sommes heureux d’être à nouveau en mer. Cette nuit, je ne dormirai pas car il y a beaucoup de trafic. Pour la plupart des pétroliers qui remontent des hydrocarbures depuis le golf de Maracaibo.

Vers quatre heures du matin, nous mettons le cap pour entrer avec le levée du jour dans le port de Paarden Booi à Aruba. Avant de nous quitter, monsieur Dam nous présente ses amis d’Aruba, avec eux et Auke nous visitons l’île, les installations de Esso, au sud et des grottes avec des inscriptions indiennes, le pays est moins vallonné que les autres îles, mais tout aussi sec. Aruba a aussi un grand attrait touristique par ces grandes plages de sable blanc sous le vent de l'île. Contrairement à Curaçao, toutes ces plages sont publiques ce qui leur donne un côté plus familial. Le deuxième jour, je passe la journée à réparer le moteur du bateau Argos, pendant que Barbara joue avec sa fille de trois ans sur la plage. Au soir, nous soupons à bord du Miri en compagnie des Schulders et Auke. Ils me font un superbe cadeau, un optimist en polyester. Il a besoin d’être quelque peu retapé. Mais sera parfais pour remplacer notre Zodiac qui rend l’âme. Avant de quitter Aruba, ils nous invitent à prendre encore une douche et nous demandent s’ils peuvent encore nous aider. Je leur demande de pouvoir prendre le top horaire, car ma radio est en panne. On regarde si son poste peu le faire, par la suite il va me chercher six nouvelles batteries, les mets dans le poste et me fait cadeau du tout...


Aruba a aussi un grand attrait touristique par ces grandes plages de sable blanc sous le vent de l'île. Contrairement à Curaçao, toutes ces plages sont publiques ce qui leur donne un côté plus familial. Le deuxième jour, je passe la journée à réparer le moteur du bateau Argos, pendant que Barbara joue avec sa fille de trois ans sur la plage. Au soir, nous soupons à bord du Miri en compagnie des Schulders et Auke. Ils me font un superbe cadeau, un optimist en polyester. Il a besoin d’être quelque peu retapé. Mais sera parfais pour remplacer notre Zodiac qui rend l’âme. Avant de quitter Aruba, ils nous invitent à prendre encore une douche et nous demandent s’ils peuvent encore nous aider. Je leur demande de pouvoir prendre le top horaire, car ma radio est en panne. On regarde si son poste peu le faire, par la suite il va me chercher six nouvelles batteries, les mets dans le poste et me fait cadeau du tout...

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